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Choses Affaires
04:06
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Le sommeil est un monde de merveilles
Le réveil, c'est dur pareil
Quand il y a des choses à faire, des rendez-vous à prendre
Des frais de retard qu'il faut que je paye
Viens dans mon lit, c'est dimanche
Et le dimanche, c'est fait pour s'étendre
J'ai des choses à faire mais ça peut attendre
Des choses à faire mais ça peut attendre
Des choses à faire mais ça peut attendre
J'ai des choses à faire mais ça peut attendre
Des choses à faire remises à demain hier
Des appels importants, futurs remords
Je sais que si je m'y mettais, j'en serais fière
Mais la fierté c'est rien devant l'effort
Moi je sais rien faire, je sais pas travailler
Je sais pas à quoi je sers à la société
Mais faut pas s'en faire encore quand tout le monde dort
Comme des bébés, comme des bénévoles
Dans mon sommeil je volais au-dessus
Des choses à faire et des imprévus
Je m'arrachais la tête en passant par le plafond
Je décidais de la laisser à la maison
Et mon corps en liberté se promenait
J'allais espionner tous les gens que je connais
J'étais si bien dans mon sommeil
J'aurais voulu que tout soit pareil, quand je me réveille
Moi je sais rien faire, je sais pas travailler
Je sais pas à quoi je sers à la société
Mais faut pas s'en faire encore NON quand tout le monde dort
Comme des bébés, comme des bénévoles
Viens dans mon lit, c'est dimanche
Et le dimanche, c'est fait pour s'étendre
J'ai des choses à faire mais ça peut attendre
Des choses à faire mais ça peut attendre
Des choses à faire mais ça peut attendre
J'ai des choses à faire mais ça peut attendre
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2. |
Redescendre
04:24
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Les diagonales des métros aux mcdonalds sont surveillées par les autorités locales
Dans les quartiers chauds la racaille les parias les têtes brûlées ne traversent jamais où il faut
Les larmes condensées des climatiseurs donnent des sueurs froides aux derniers marcheurs
Leurs rêves et leurs angoisses se fondent en une vague volonté d’arriver à l’heure
Le matin se rendre
Tous les soirs redescendre
S’essouffler sur les cendres de la veille
Attendre le sommeil
Éteindre le soleil
Pour finalement n’avoir jamais vraiment vu le jour
Les autobus soupirent sous le poids des quotidiens qui expirent
Les jours-nimbus font place aux nuits-fantômes, des poupées russes de souvenirs
Et c’est droit devant eux que se perdent les regards de ces gens qui encombrent
Assis sur les bancs, seuls ou à deux les hommes sombrent
Et dans les tours, les tours formant les archipels qu’on appelle grands ensembles
On s’enferme à double tour, les hommes se barrent, les enfants crient, et les murs tremblent
Mais elle est là la tragédie, le drame du l’humanité post-espérance
C’est de n’avoir jamais rien trouvé entre le bruit et le silence
Le matin se rendre
Tous les soirs redescendre
S’essouffler sur les cendres de la veille
Attendre le sommeil
Éteindre le soleil
Pour finalement n’avoir jamais vraiment vu le jour
Pour finalement n’avoir jamais vraiment vu le jour
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3. |
Vaisseau d'or
02:27
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L’admiration, le rêve, le désir,
La prison, la folie, la mort
Le jour l’école, le soir l’alcool,
Et pendant les vacances, on dort
La passion, est-elle un vaisseau d’or?
La passion, est-elle un vaisseau d’or?
Lumières bleues et costumes noirs,
C’est un band post-rock encore
On danse comme on peut
Trente dollars plus tard et toujours malheureux
Regarde l’image, coupe le son
Regarde l’image, coupe le son
Regarde l’image, coupe le son
Coupe le son, et tu vas voir
Pourquoi choisir entre le cancer et le plaisir
Je veux tout avoir
L’admiration, le rêve, le désir,
La prison, la folie, la mort
La passion, est-elle un vaisseau d’or?
La passion, est-elle un vaisseau d’or?
Coupe le son, et tu vas voir
Coupe le son, et tu vas voir
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4. |
Canicule
04:08
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Tout va changer
Tout va changer
Quoi que l'on dise, quoi que l'on fasse
Le monde d'aujourd'hui s'efface
Pour laisser place
Pour laisser place
À quoi - que l'on dise quoi que l'on fasse
Le monde d'aujourd'hui s'efface
Il ne me reste plus qu'à m'enfermer dans ma chambre
Garder la lumière éteinte et attendre
Il ne me reste plus qu'à m'enfermer dans ma chambre
Garder la lumière éteinte et attendre
Que ça passe
Que ça passe
Quoi que l'on dise, quoi que l'on fasse
Le monde d'aujourd'hui s'efface
Le monde est fait d'atomes et va finir en particules
Sous l'impact des bombes et recouvert de ridicule
Mais avant que tout ne tombe il nous reste à en profiter
Il faut faire la bombe avant de se faire atomiser
Célébrer célébrer avec les animaux
Célébrer célébrer avec les animaux
Célébrer célébrer avec les animaux
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5. |
Le rêve d'Athènes
06:11
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Je vis ma vie en dehors d'elle-même
dans un long poème que je cultive en moi
Fait de fenêtres ouvertes et de toi qui danse
Fait de mon enfance, fait de romans et de rêves
Serais-je condamnée à cette terrible absence?
Forcée de témoigner au procès du réel
Esclave de l'esthétisme et de la conscience
Toujours cette latence quand je lance un appel
Ma voix se perd déjà dans votre espace temps
Ma voix se perd déjà dans votre espace temps
Mais le monde m’effraie et c'est avec peine
que j'essaie de faire face à tous ces complexes
Puis la tête qui craque, des questions plein les veines
je me heurte au mur du son de mon propre esprit
C'est le prix à payer pour avoir une place
Auprès de vous, dans votre vaste vortex
Comme un chien dans votre grande partie de chasse
Comme un chien dans votre grande partie de chasse
Femmes, hommes, foules, sommes de solitudes
Comme une fête sans fin, où j'oublie si souvent
que les convives sont ivres de leurs habitudes
qu'ils s'observent danser dans les miroirs déformants
Des regards vitreux qu'ils croisent dans les couloirs
Je vis ma vie en dehors d'elle-même
dans un long poème que je cultive en moi
dont je ne veux plus sortir c'est bien mon problème
Contrairement à vous il ne sera jamais vrai
Contrairement à vous il ne sera jamais vrai
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Athènes Vincent Montreal, Québec
Choses affaires est un EP qui évoque la dualité entre le monde extérieur (épeurant) vs le monde intérieur (rassurant mais peut rendre fou).
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